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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 17:04

                                                          H O R I Z O N

                                     Association culturelle et artistique

 

 

                                    TEXTES DES LAUREATS

DU GRAND PRIX DE POESIE 2012

              DE LA VILLE D’AIX EN PROVENCE 

 

 

Poésie Classique

                                               Prix Roi René

Madame Marie-José BERTAUX , de  Mons dans la Haute-Garonne, pour « Paroles de Gisante ».

 

Paroles de Gisante 

 

« Vous qui lorgnez de haut nos corps roides et froids,

Nos mains dévotement jointes sur une croix,

Nos fronts muets étreints dans l’étau des couronnes

Et nos bliauts sculptés en longs plis monotones,

Sous les carcans de pierre, entendrez-vous les cœurs

Battre l’ardent rappel des fièvres, des fureurs ?

Savez-vous que je fus duchesse et deux fois reine ?

Que j’osai soulever ma rancoeur souveraine

Contre l’époux qui dort à présent prés de moi,

Pour voir périr aussi mon fils, tout juste roi,

Puis ma bru, vaine veuve aux entrailles stériles ?

Voyez-nous reposer côte à côte, tranquilles,

En paix dans le tombeau comme jamais vivants,

Quand notre orgueil jetait ses cris aux quatre vents !

Ne sommes-nous vraiment qu’un dur poids de carrare

Etendu sous la voûte où le songe s’égare ?

Ou notre âme parfois vient-elle obscurément

Verser à notre ennui son doux chuchotement,

Sous l’éternel regard qui de partout peut-être,

Du vitrail, de l’ogive ou des tréfonds de l’Être,

Voit comme une fragile et frivole entité

Ceux qui sont en ce monde et ceux qui l’ont quitté,

Nous, spectres cuirassés de roc incorruptible,

Et vous, passants d’un jour que le temps prend pour cibles ?

Votre pas qui s’éteint , qu’emporte-t-il ici ?

Un souvenir bientôt recouvert d’un souci,

Confuse image au bord d’une vague pensée,

Etincelle dans l’ombre à l’instant effacée…

Vous oublierez, nous dormirons encore un peu,

Sans émois, sans soupirs, sans tendresse et sans feux,

Puis nous disparaîtrons quand on verra la pierre,

Marbre même et granit, se résoudre en poussière. »

 

 

 

                                               Prix Mirabeau

Monsieur Jean-Louis LACROIX, de Montmorot dans le Jura, pour « Le matin nous ressemble».  

 

LE MATIN NOUS RESSEMBLE

Une épeire a tissé son piège de dentelle,

Parfums et cris d’oiseaux se mêlent dans le vent,

Dans le jour incertain, l’herbe sèche au levant,

Pour se désaltérer de perles se constelle.

 

C’est un matin ailé, tout en apesanteur,

Qui donne le frisson à l’âme douce-amère,

Enivré de Printemps, butinant l’éphémère,

On se sent tout à coup proche du Créateur,

 

Mais il existe aussi des aubes de galère :

Quand nos fronts sont fermés et nos visages lourds,

Les oiseaux fatigués de chanter pour les sourds,

Se taisent, effrayés, craignant notre colère,

 

Nous aimons tous les cieux quand nous sommes sereins,

Aurore grise ou bleue, à notre image en somme,

Mais le plus beau matin saurait-il combler l’homme,

Lorsque son âme est sombre et son cœur en chagrins ?

 

                                              Prix Sextius 

 Madame Véronique FLABAT-PIOT, de Erquelinnes, en Belgique,  pour  «J’écris».

 

J’écris …

 

J’écris pour tous les gens, qu’ils soient pauvres ou riches…

J’écris pour le monarque ou l’homme sans abri …

Je chante la beauté d’un champ rebelle, en friches

Ou celle des hauts monts, refuge du cabri !

 

Tour à tour, je puis être une femme amoureuse

Ou la mère attentive, embrassant son enfant ! …

Je connais le soupir d’une aube douloureuse

Ou le parfait cristal d’un rire clair et franc ! …

 

J’accueille avec bonheur le bébé qui s’éveille

Alors que tous vos deuils m’accablent de chagrin !

Ce qui vous fait vibrer me touche, m’émerveille …

Le son qui chante en vous me fredonne un refrain !

 

Je me fonds au soleil, me glisse en la tempête …

J’ai le froid de la neige ou du frais aquilon …

Je suis le vent du soir, qui murmure et répète

Les secrets de la vie, au travers du vallon …

Je vois avec vos yeux le soleil qui se couche

Tirant la couverture azur de nos espoirs !

J’attends à vos côtés que la nuit blême accouche

De l’aurore flambante, éveillant les nichoirs !

 

Je veux, dans mes écrits, dire que mon cœur aime,

Pour parler à votre âme, en l’émouvant toujours !

Que glisse la tendresse aux creux de mon poème

Pour se faire l’écho de vos propres amours !

 

 

 

Poésie régulière contemporaine et néoclassique  

                                               Prix Rotonde

Madame Véronique FLABAT-PIOT, de Erquelinnes, en Belgique,  pour  «J’aimerais que mes vers».

J’aimerais que mes vers

J’aimerais que mes vers soient lus au coin du feu,

Dans la douce clarté de la bûche fumante,

Qu’un quidam enflammé les murmure à l’amante,

Pianissimo du cœur, où perce un tendre aveu …

 

Je voudrais que l’enfant les récite à sa mère

Pour lui dire les mots qu’il ne possède pas ;

Ainsi, doux truchements, ils guideraient ses pas

Sur le chemin léger de l’enfance éphémère …

 

J’aimerais que, choisis pour livre de chevet,

Mes vers hantent vos nuits et les rendent plus belles !

Vous les répéteriez, en douces ritournelles,

Lovés dans la chaleur de votre chaud duvet …

 

J’aimerais que l’esprit le plus simple  apprécie

Le message d’espoir habitant mes chansons,

Tandis que l’érudit, oubliant ses leçons,

Trouverait en leur lied une neuve éclaircie …

 

Je voudrais être là quand vous aurez trop froid

Pour offrir, à votre âme, un feu qui toujours brûle,

Tendresse partagée, ayant sous sa férule,

Le courage invincible, éliminant l’effroi !

 

Que la force et l’amour habitent chaque rime

De mes recueils, semés au vent de vos frissons …

Qu’ils soient harmonie, odeurs, couleurs et sons

Auxquels l’Esprit s’accroche et le bonheur s’arrime !

 

 

                                               Prix Quatre Dauphins

Monsieur Dominique SIMONET, de Bocé, dans le Maine-et-Loire, pour « Symphonie de la mer ».

 

Symphonie de la mer 

 

Chaque jour que Dieu fait, quand la mer se retire,

En laissant sur le sable un souvenir mouvant,

Et dépose l’écume en des cordes de lyre,

Mon esprit va danser sur les harpes du vent,

 

Telle une main d’aveugle, elle aborde la plage

Et découvre un clavier où tâtonnent ses doigts,

Pour caresser la terre ou laisser un message

Au berceau de l’espoir dans le son d’un hautbois.

 

Le soir, l’écho marin d’un accord de guitare,

Vers le regard troublant de la sublime nuit,

S’ajoute à la clarté du chant pur des cithares,

Et va guider mon âme à l’étoile qui luit.

 

Parfois, claque la vague en un bruit de cymbales,

Aussitôt, on entend la rumeur des tambours…

Et j’écoute mon cœur, dont le rythme s’emballe

Dans le sombre horizon cachant un nouveau jour.

 

Puis le petit matin vient éclairer la grève

Des notes de douceur, sanglots des violons.

L’océan voit le ciel quand le soleil se lève

Et vient unir sa voix au céleste orphéon.

 

Tous les ballets d’oiseaux, en superbe harmonie,

Accompagnent l’orchestre et mon rêve écrivain,

Pour composer ensemble amour et symphonie,

Que murmurent les flots en leurs élans divins.

 

 

 

                                               PrixFontaine d’Argent

Monsieur Guy VIEILFAULT, de Croissy-Beaubourg, dans la Seine-et-Marne, pour  «Au Blue-Note »

 

Au Blue-Note 

 

C’est une ombre accoudée au zinc, et solitaire,

Dans le tohu-bohu de ce capharnaüm,

Qui prolonge la nuit dans les encens du rhum

Et cherche l’en-allée au fin fond de son verre.

 

Il a le regard clair des marins hauturiers,

Brûlé par les soleils, l’éclat d’une banquise,

Mais son regard s’éteint quand l’aube se précise

Et le temps se consume au cœur d’un cendrier.

 

Les amers sont pour lui, en formes d’échancrures,

Les corsages béant sur d’obscures nymphées

Des ménades vantant leurs amours tarifés

De leurs lèvres carmin de femelles lémures ;

 

Les désirs suscités des mâles à l’affût

Accrochent des lueurs aux yeux des Aphrodite

Et leurs rires trop forts de femmes interdites

Surfent sur l’océan des murmures confus.

 

Le destin, pressent-il, a tagué ses ukases

Sur les murs enfumés d’avenirs incertains

Et, vaincu, tête basse, il écoute au matin

Les plaintes s’endeuillant des trompettes qui jazzent .

 

 

 

Poésie Libérée

                                               Prix Sainte Victoire

Monsieur Daniel AUGENDRE, de Saint Raphaël dans le Var, pour « Le Rouquin ».

Le Rouquin 

Comète fulgurante

A la queue flamboyante,

Striant, d’un éclair,

Le cosmos vert du bosquet…

Balle gambadante,

Sautillante, de bonds en bonds

Sur le ressort du tremplin du gazon ;

Ascensions en spirale

Du tronc lisse de l’arbre ;

Plongeons dans la frondaison,

Chutes acrobatiques, ludiques

Du rongeur équilibriste,

Artiste funambule qui déambule

Sur le fil des ramées, le profil des canopées…

 

Le braconnier de la futaie,

Le glaneur de glands,

Grappilleur de l’amandier,

Eventreur des  pignes grignotées,

Le prince du larcin des grains,

Le collecteur des graines

Et des faines,

L’avare à la cachette

Des noix et des noisettes,

L’épargnant, le prévoyant,

Le gestionnaire avisé des mannes de l’été,

Gnome économe des fruits de l’automne,

 

Le ROUQUIN,

L’écureuil de mon jardin !

 

 

                                               Prix de Luynes

Monsieur Daniel BIRNBAUM, de la Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône, pour « Sans toi ».

Sans toi 

Sans toi

Je ne suis qu’une ombre

Parmi les autres ombres

Qui font la nuit.

Sans toi

Je ne suis qu’un pas

Suivant les autres pas

Qui font l’ennui .

Sans toi

Je ne suis qu’un rien

Parmi les autres riens

Qui font la lie.

Sans toi

Je ne suis qu’une plainte

Parmi les autres plaintes

Qui font le cri.

Sans toi

Je ne suis qu’une fin

Suivant les autres fins

Qui font l’oubli.

 

                                               Prix Vauvenargues

Madame Monique CHRISTOFILIS, de Marseille dans les Bouches-du-Rhône, pour « Le rêve d’un arbre »

 

Le rêve d’un arbre 

 

Je rêve d’être un arbre mais un arbre qui marche

Qui baguenaude et flâne, découvre son canton.

Je me vois papotant parmi d’autres essences

Saluant mes voisins mêlant feuilles et branchages.

 

Ce chêne au bout du champ, que me bruisserait-il ?

Mille secret volés aux nids de son feuillage

Mille tendres propos d’amoureux sous son ombre

Mille rondes d’enfants ponctuées de leurs rires .

 

Irai-je à ce pommier qui paraît m’appeler ?

Tous deux, nous frémirions au bruit  de la fontaine

Noue remémorerions l’invasion des fourmis

Ou le pacte conclu avec les hannetons

Non-agression bien sûr, nous sommes pacifistes !

 

Un jour de grande forme, j’irais jusqu’à la mer

Je tremperai mes pieds, oh pardon mes racines !

Un poulpe malicieux viendrait me chatouiller

Et ma sève étonnée goûterait l’eau salée

Me demandant alors : « Quand rentrons-nous, dis-moi ? »

Nous rentrerions, je sais, je suis trop casanier.

J’aime mon petit clos, mon carré d’herbes douces

Mais en rentrant chez moi avec mon baluchon

Je fermerai les yeux, je rêverais encore

Et les revoyant tous, je grandirais un peu.

 

 

Prix « HORIZON » Jeunes Poètes de 16 à 18 ans  

Mademoiselle Anouck FERRI, de Saint-Pierre de Rivière dans l’Ariège, pour « Le train ».

 

Le train.

 

J’aime la solitude du temps lorsque passe au travers un train

A la lumière de l’instant où voyageur devient poète

Joyau attendu de nuit noire, abandon aux regards éteints

Et va ! Tant que démarre la longue fête.

 

J’aime ce serpent perçant l’espace qui swingue un bruit de tonnerre

Avec le vent qui accompagne le début d’un ailleurs, encore

Cabine d’un lendemain sans fin qui donne tout sans rien promettre

Et va ! Dans le lointain perce l’aurore.

 

J’aime l’odeur du fond des coins lorsqu’il commence à se faire tard

Les essence montent à la tête des endormis des imprudents

Amours clandestines et discrètes effluves rares de bout de gare

Et va ! Passe le train, danse le temps.

 

J’aime partir en me disant que je n’reviendrai que peut-être

Spectateur d’un lendemain qui promet l’entrée du tunnel

Plaines rapides et suggérées du cinéma par la fenêtre

Et va ! Sans toucher terre, sans toucher ciel.

 

A la lueur d’une lampe de poche j’aime le paradoxe de la vie

Les étoiles de la ville que j’aperçois à tout hasard

 Le nez collé contre la vitre je vois la lune qui me dit

Et va ! tu n’es chez toi nulle part .

 

 

 

Prix « Henri-Bernard ABRAN » Jeunes Poètes de 13 à 15 ans  

Mademoiselle Séverine MARIN, de Villevieille dans le Gard, pour « La Nuit ».

 

                            La nuit

 

          Dans la semi-obscurité j’attends

                   Et je retranscris ici

                      Ce que je vois

                   Ce que j’entends

                   Ce que je pense .

 

        Mes yeux scrutent le ciel infini, sombre

   Parfumé de nuages gris qui décorent la Lune

Mais le reste n’est que le vide de la nuit éclatante.

 

                  Les chouettes chantent et

                Leur merveilleuse musique

            Me rend nostalgique d’autrefois

                   De ces temps d’avant.

 

  Mon esprit divague vers le flot des souvenirs

            Qui m’assaillent en présence de

                               La Lune

                            Les Nuages

                         Les Chouettes.

 

            Mémoire éternelle de la terre,

          Les mots qui arrivent eux aussi

     Reviennent en flaschs dans mon esprit

                Et s’incrustent à jamais

                  Au creux de la nuit.

 

 

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 15:22

              PALMARES DU GRAND PRIX DE POESIE 2012

                     DE LA VILLE D’AIX EN PROVENCE

 

 

Poésie Classique

                                               Prix Roi René

Madame Marie-José BERTAUX , de  Mons dans la Haute-Garonne, pour « Paroles de Gisante ».

 

                                               Prix Mirabeau

Monsieur Jean-Louis LACROIX, de Montmorot dans le Jura, pour « Le matin nous ressemble».  

                                               Prix Sextius 

 Madame Véronique FLABAT-PIOT, de Erquelinnes, en Belgique,  pour  «J’écris».

 

Poésie régulière contemporaine et néoclassique

                                               Prix Rotonde

Madame Véronique FLABAT-PIOT, de Erquelinnes, en Belgique,  pour  «J’aimerais que mes vers».

                                               Prix Quatre Dauphins

Monsieur Dominique SIMONET, de Bocé, dans le Maine-et-Loire, pour « Symphonie de la mer ».

 

                                               PrixFontaine d’Argent

Monsieur Guy VIEILFAULT, de Croissy-Beaubourg, dans la Seine-et-Marne, pour  «Au Blue-Note »

 

Poésie Libérée

                                               Prix Sainte Victoire

Monsieur Daniel AUGENDRE, de Saint Raphaël dans le Var, pour « Le Rouquin ».

                                               Prix de Luynes

Monsieur Daniel BIRNBAUM, de la Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône, pour « sans toi ».

                                               Prix Vauvenargues

Madame Monique CHRISTOFILIS, de Marseille dans les Bouches-du-Rhône, pour « Le rêve d’un arbre »

 

Prix « HORIZON » Jeunes Poètes de 16 à 18 ans  

Mademoiselle Anouck FERRI, de Saint-Pierre de Rivière dans l’Ariège, pour « Le train ».

 

Prix « Henri-Bernard ABRAN » Jeunes Poètes de 13 à 15 ans  

Mademoiselle Séverine MARIN, de Villevieille dans le Gard, pour « La Nuit ».

 

 

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 18:38

                                                          H O R I Z O N

                                     Association culturelle et artistique

 

                                    TEXTES DES LAUREATS

DU GRAND PRIX DE POESIE 2011

              DE LA VILLE D’AIX EN PROVENCE

 

Grand Prix de Poésie de la Ville d’Aix en Provence

Monsieur André PELISSERO , La Destrousse,  dans les Bouches-du-Rhône, pour « Quel est le destin de la rime ? » et « il partage sa cigarette » en  Poésie Classique, « La belle Andalouse » en Poésie néo-classique.

 

QUEL EST LE DESTIN DE LA RIME ?           Ballade

 

A l’heure où l’on parle musique,

Libre pensée, engagement,

Les règles de l’art poétique

Subissent un sort infamant.

Boileau, hors de son firmament,

Dans son cercueil, aigri, déprime

Et se lamente amèrement :

-« Quel est le destin de la rime ?»

 

Bannissant toute arithmétique,

Les uns vont en s’accoutumant

De mots mis en ordre éclectique

Pour occulter leur dénuement.

Certains plongent, impudemment,

Dans un jargon, fleurant le crime,

Sans se dire, en leur reniement :

-« Quel est le destin de la rime ?»

 

Amoureux de la rhétorique,

D’autres avec acharnement

Traque l’hiatus impudique

Et la syllabe en supplément.

Leur âme, avec ravissement,

En jolis vers, toujours, s’exprime

Mais se demande gravement :

-« Quel est le destin de la rime ?»

 

Envoi

 

Muse ! Acceptes-tu, sans tourment,

Qu’on la bafoue ou la supprime ?

Comment vois-tu, sereinement,

Quel est le destin de la rime ?

 

 

 

 

IL PARTAGE SA CIGARETTE       Rondel        Monsieur André PELISSERO 

 

Il partage sa cigarette

Avec le souffle du Mistral

Car pour conserver le moral

Il ne lâche sa chaufferette.

 

Quand le harcèle l’amourette

Pour son paquet de Caporal,

Il partage sa cigarette

Avec le souffle du Mistral.

 

Dût-il coiffer une barrette,

Boire un sirop expectoral,

Dans l’affreux besoin viscéral,

Assis, à l’air, sur la murette,

Il partage sa cigarette !

 

                    Monsieur André PELISSERO 

 

 

 

LA BELLE ANDALOUSE

 

Perle du sud, ville Andalouse,

On vante dans tout le ponant

La richesse que me jalouse,

Entre autres, le Roi Ferdinand.

 

J’avais, bien avant la conquête,

La prestance du matador

Dans l’écrin d’une âme coquette,

Par ses amants, couverte d’or.

 

Suis-je fantôme ou reine morte

D’un pays, jadis, enjôleur

Où libère sa senteur forte

Des orangers la chaste fleur ?

 

Quand me parvient cette fragrance

Mon âme s’évade, soudain,

Au pays de l’exubérance

Où l’on danse en frappant des mains.

 

Et mon cœur de gitane altière

Qu’amour et sang font prospérer

S’est mis à se perdre en prières

Quand j’ai vu Boabdil pleurer.

 

Depuis ce jour, prés des fontaines

Où chante l’eau de la Sierra,

Le passant découvre, avec peine,

Le sort de l’Alhambra.

 

 

Poésie Classique

  Poésie Classique                                  Prix Roi René

Monsieur Dominique SIMONET, de Bocé dans le Maine-et-Loire, pour « Tsunami » .

TSUNAMI

 

Un tremblement de terre, au centre du Japon,

Va changer l’avenir et la face du monde.

Dans les jardins fleuris de ce pays nippon

Rien n’est calme et serein, ni la montagne ou l’onde.

 

Combien seront manquants au moment des adieux ?

Le nucléaire où l’eau n’ont pas la moindre porte,

Les flots et les rayons frappent jeunes et vieux,

Un tsunami prend l’homme en fétu, puis l’emporte.

 

Ce peuple a tout connu, par la guerre ou la paix :

Grandeur, éclat, souffrance et la bombe atomique,

Courage et dignité, la mort, tous ses aspects,

Le progrès infernal d’une ère économique.

 

Sous le regard brûlant du mont Fuji Yama

Qui retient des sanglots de cendres et de neige,

S’étend la mégalopole et son panorama,

Le vent tourne la vie à l’immense manège.

 

Sur l’orgueilleux empire au beau soleil levant,

 Peignant à ses drapeaux le fleur du chrysanthème,

Vole une libellule, un symbole vivant…

Qui pourrait, aujourd’hui, lui jeter l’anathème ?

 

Chaque printemps fait naître un cerisier en fleurs

Et donnera toujours un rêve en paysage,

A demain, tout tremblant, l’espoir et ses couleurs,

A l’enfant du futur, un sourire au visage.

 

 

 

Poésie Classique                                           Prix Mirabeau

Madame Eliane ESNEU-BOUTRUCHE, de St Martin des Champs, dans la Manche, pour « Le Taillandier »

 

LE TAILLANDIER

 

L’être entouré d’outils, dans la forge s’affaire,

Ceint d’un grand tablier qu’est celui du sapeur,

Devant le four cuisant, l’homme est à son affaire,

Du feu, de l’arme blanche, il n’a jamais eu peur..

 

Les yeux remplis de joie, il contemple la flamme

En ranimant la braise avec son long soufflet,

Blanchit, tape, polit puis affûte la lame

Qui rêve de combats sous son plus doux reflet.

 

Le maître ouvrier frappe avec grande énergie,

Les étincelles d’or dansent dans l’atelier,

Sous les dix mille coups, le métal, par magie,

Devient un joli sabre aux mains du chevalier.

 

Il façonne avec grâce une pointe de flèche,

Travaille avec amour le glaive ou le fleuret,

Un superbe joyau que l’élégance allèche,

Fierté de l’escrimeur, du vainqueur guilleret.

 

Il connaît les récits, les grandes épopées,

Le fameux forgeron, le brave taillandier

Il en a vu sortir des couteaux, des épées,

De célèbres tranchants, gloire d’hallebardier.

 

L’artisan de renom garde le privilège

D’entrer dans une église, assis sur son cheval,

Pour port de sabre en ville il a reçu l’aval,

C’est, au sommet de l’art, comme un beau florilège.

 

 

 

Poésie Classique                                           Prix Sextius 

 Madame Lucienne VINCENT, d’Aix en Provence, dans les Bouches-du-Rhône, pour « La mer ».

 

LA MER

 

La mer déferle sur la grève

Avec ferveur, à grands galops !

Le ciel se mire dans les flots

Dont l’ample voix vibre sans trêve !

 

Au bord du sable où l’onde crève

Une oraison meurt en sanglots !

La mer déferle sur la grève

Avec ferveur, à grands galops !

 

D’un feu lointain, la lueur brève

Fait scintiller de fins grelots !

D’une humble nef, deux matelots

Lancent leur chant qu’inspire un rêve !

La mer déferle sur la grève !

 

 

Poésie régulière contemporaine et néoclassique  

                                               Prix Rotonde

Monsieur Jean-Pierre MICHEL , de Jouy le Moutier  dans le Val d’Oise, pour « Sur la page des jours ».

 

SUR LA PAGE DES JOURS

 

Il est des mots écrits à l’encre d’amertume

Quand les larmes font mal aux instants chavirés

Comme une âpre blessure aux rêves déchirés

Sur les brisants du temps où vient mourir l’écume.

 

Il est des mots soyeux sur les lèvres du jour

Que posent les matins comme un ruban d’aurore

A l’heure où les parfums s’enlacent sur la flore

Tel un baiser offert aux ailes de l’amour.

 

Il est des mots cueillis au silence des branches

Où les vers du poète ont la saveur du miel

Quand la fleur de rosée aux tons de l’arc en ciel

Devient la source vive où la plume s’épanche.

 

Poésie régulière contemporaine et néoclassique      Prix Quatre Dauphins

Monsieur Guy le HULUDUT, de Vertou en Loire-Atlantique, pour « « Aussi heureux que fier ».

 

AUSSI HEUREUX QUE FIER

 

Jusqu’à n’en plus finir d’aimer aimer encor

Plus qu’il n’est de raison

Je me ferai pour Toi César Imperator

Ou quelque autre Jason

T’offrant l’âme et le cœur pour Toison d’or

Ses bras comme prison

Ou si tel est ton vœux serai conquistador

Pour que chaque saison

Te sois joliment belle ainsi qu’en messidor !

 

J’aimerais tant pouvoir t’offrir des paradis

Que nul n’a découverts

Et croquer avec Toi tous les fruits interdits

De ce vaste univers

Sans crainte aucunement d’être à jamais maudits

Par un dieu si pervers

Qu’il ferait les beaux jours à jamais enlaidis !

 

Je t’ai déjà fiché ma sagette d’amour

Avec un arc-en-ciel

Alors que se levait un tendre petit jour

Eclaboussant de miel

L’horizon embrumé sous le premier labour !

 

Je veux que le demain soit semblable à l’hier

Et marcher près de Toi

Sans cacher que je suis aussi heureux que fier !

 

 

 

Poésie régulière contemporaine et néoclassique      PrixFontaine d’Argent

Monsieur René F. BAUDOIN, de Châteauneuf le Rouge dans les Bouches du Rhône, pour

«Le temps qui passe».  

 

LE TEMPS QUI PASSE

 

Insensible, cruel, le temps est notre maître ;

Rien ne vient le troubler-même l’influencer.

Nul ici-bas ne peut vivre sans se soumettre

A ce temps mystérieux qui ne fait que passer…

 

Il passe indifférent à nos joies, à nos peines.

Imbu de son pouvoir suprême, incontesté ;

Immuable, éternel, constant quoi qu’il advienne,

Il demeure, entre nous, la seule égalité.

 

Serviteur de Dieu seul, il règne sur le monde,

Comme lui invisible et comme lui présent ;

Chacun doit s’adapter, seconde après seconde,

Que l’on soit riche, heureux, misérable ou puisant.

 

L’homme, pour le dompter, a fractionné ce temps

En minute, heure et jour, semaine, mois, année ;

Cette contrainte-la consentie, pour autant

Est-ce une liberté que l’on a condamnée ?

 

Rien se ne serait pareil si, brisant son emprise

Nous disposions du temps à notre volonté :

Tout deviendrait vénal et la Terre Promise

Ne serait qu’un enfer sans loi ni probité.

 

Le temps n’est rien sans nous, sa présence est sans âme,

Sa mémoire est fantasque et ses verdicts surfaits !

Mais il est ce qu’il est : qu’on l’admire ou qu’on le blâme

Sa valeur ne dépend que de ce qu’on en fait.

 

 

 

Poésie Libérée

 

Poésie Libérée                  Prix Sainte Victoire

Madame Marie-José BERTAUX , de  Mons dans la Haute-Garonne, pour « Mystère des mots ».

 

MYSTERE DES MOTS

 

Mystère des mots cherchant la bouche.

Aveugles-nés, l’ombre les forme ; la nuit façonne longuement les prétendants à la parole.

Et les voici errant de cœur en cerveau, butant aux valves, des circonvolutions à tâtons espérant croiser l’issue.

 

            Qui les guide ? Qui marque les élus ? Qui renvoie dans les limbes de l’être celui-ci trop râpeux, cet autre arrogant, extravagant, et le terne, et le malingre, et le trop neuf sans échos, avec les galvaudés ou les rancis dans la crasse des siècles et nos bavardages ?

            Qui sait pourquoi celui-ci soudain s’anime, haleur d’inattendu, d’inentendu, chalut raclant des fonds de l’âme d’obliques madrépores, d’improbables inflorescences ?  

            Qui dirait comment il se gorge de sang et d’air, à quel instant il emplit d’une saveur flatteuse le palais, par quelles notes il comble le désir informe de l’oreille ? Qui comprend d’où lui vient la puissance d’enfin donner corps et vie à la chimère qu’on poursuit ?

 

            Et qui admire quelle évidence le dépose, parfaitement adéquat dans son étrangeté première, au bord des lèvres, au fil de l’encre, cependant qu’affleure alentour le puzzle des pensées ignorées ?

 

 

 

Poésie Libérée                       Prix de Luynes

Madame Danielle DRAB, La Chapelle sous Chaux, dans le territoire de Belfort, pour « Les deux sœurs ».

 

LES DEUX SŒURS

 

Je lui ai envoyé

Ma lettre samedi

Elle ne la lira pas.

Nous n’irons plus au bal

Nos étés sont finis.

Plus jamais côte à côte

Les matins et les soirs

Les fins d’après-midi

Les veilles et le sommeil,

Plus jamais nos départs

Plus jamais nos retours.

Plus jamais moi l’ainée

Et toi la plus petite

Nos deux têtes bouclées

A l’heure des secrets,

Des émois partagés

Et des bonheurs mêlés.

Plus jamais nos enfances

Nos enfances nouées.

Nous n’irons plus au bal

De nos tendres années

Nos étés sont finis

Et nos dimanches aussi.

 

 

 

 

Poésie Libérée                       Prix Vauvenargues

Monsieur Alain PODEVIN, de Rivière, dans le Pas-de-Calais, pour « Au manoir de l’automne ».

 

AU MANOIR DE L’AUTOMNE

 

       Dans son vaste fief de brume

Que blasonne un flamboyant nonchaloir,

        Savez-vous que l’automne

Est le riche manoir que hantent les regrets de l’été vaincu,

        Dont les tour capitonnées de nostalgie

Se mirent en de profondes douves coassantes de mélancolie ?

 

Au secret du donjon

        Fleurant bon l’humus du temps

Où la lumière en souffrance

        Décoche de sublimes fulgurances,

Il bat des écus d’or et moult sols de bronze

        Qu’il distribuera aux futaies en guenilles.

 

        Juchés dans leurs vertigineuses échaugettes,

Les corbeaux de vigie, sanglés dans leurs justaucorps de jais,

        Eraillent de leurs complaintes de soudards avinés

Le silence cuivré des halliers assoupis

        Où les bourrasques égrappent des poignées d’oiseaux ébouriffés.

 

Et lorsque décembre décochera ses pertuisanes de froidure

         Sur ses courtines givrées de solitude

Il refermera alors pont-levis et poternes

         Dans un long grincement de gonds rouillés

Afin de se pelotonner dans une jonchée de rêves multicolores.

 

Prix « Henri-Bernard ABRAN » Jeunes Poètes de 13 à 15 ans  

Monsieur Benjamin ARROUAS  d’Aix en Provence, dans les Bouches-du-Rhône, pour « La pieuvre ».

 

 

Egarée au milieu de l’onde lisse et noire

De l’océan Indien, par la chaude saison,

Cherchant vers les abysses, en guise de maison,

Le sein de quelque écueil aux zébrures d’ivoire,

 

Lentement, par à-coups, la pieuvre dérisoire

Aspire à son salut, quand, de la garnison,

Le sinistre gréement déchire l’horizon,

Signant de son chalut le funèbre grimoire.

 

Poète ! Toi aussi, lorsque loin de la rive,

Le navire sournois vers toi penche et dérive,

Et que les flots bourbeux commencent à gronder,

 

Dans ta prison de corde, encerclé par les chancres,

De tes larmes séchées, tu laisses s’évader,

Comme un ultime souffle, un dernier filet d’encres.

 

 

 

Prix « Petit Prince » Jeunes Poètes de moins de 13 ans  

Mademoiselle Julie  MOREAU , d’Aix en Provence, Dans les Bouches du Rhône,  pour  «Printemps ».

 

PRINTEMPS

 

Quand la nature s’éveille,

Quand le soleil se lève,

Quand butinent les abeilles,

Quand les oiseaux s’élèvent,

Quand on les voit tourbillonner,

Quand on entend leur chant,

Ca veut dire que c’est le printemps !

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 18:42

 

                                  H O R I Z O N

                                     Association culturelle et artistique

 

       PALMARES DU GRAND PRIX DE POESIE 2011

              DE LA VILLE D’AIX EN PROVENCE

 

Grand Prix de Poésie de la Ville d’Aix en Provence

Monsieur André PELISSERO , La Destrousse,  dans les Bouches-du-Rhône, pour « Quel est le sort de la rime ? » et « il partage sa cigarette » en  Poésie Classique, « La belle Andalouse » en Poésie néo-classique.

 

Poésie Classique

                                                Prix Roi René

Monsieur Dominique SIMONET, de Bocé dans le Maine-et-Loire, pour « Tsunami » .

                                                Prix Mirabeau

Madame Eliane ESNEU-BOUTRUCHE, de St Martin des Champs, dans la Manche, pour « Le Taillandier » .

                                                Prix Sextius 

 Madame Lucienne VINCENT, d’Aix en Provence, dans les Bouches-du-Rhône, pour « La mer ».

 

Poésie régulière contemporaine et néoclassique  

                                                Prix Rotonde

Monsieur Jean-Pierre MICHEL , de Jouy le Moutier  dans le Val d’Oise, pour « Sur la page des jours ».

 

                                                Prix Quatre Dauphins

Monsieur Guy le HULUDUT, de Vertou en Loire-Atlantique, pour « « Aussi heureux que fier ».

 

                                                PrixFontaine d’Argent

Monsieur René F. BAUDOIN, de Châteauneuf le Rouge dans les Bouches du Rhône, pour

«Le temps qui passe».  

 

Poésie Libérée

                                                Prix Sainte Victoire

Madame Marie-José BERTAUX , de  Mons dans la Haute-Garonne, pour « Mystère des mots ».

                                                Prix de Luynes

Madame Danielle DRAB, La Chapelle sous Chaux, dans le territoire de Belfort, pour « Les deux sœurs ».

                                                Prix Vauvenargues

Monsieur Alain PODEVIN, de Rivière, dans le Pas-de-Calais, pour « Au manoir de l’automne ».

 

Prix « Henri-Bernard ABRAN » Jeunes Poètes de 13 à 15 ans  

Monsieur Benjamin ARROUAS  d’Aix en Provence, dans les Bouches-du-Rhône, pour « La pieuvre ».

 

Prix « Petit Prince » Jeunes Poètes de moins de 13 ans  

Mademoiselle Julie  MOREAU , d’Aix en Provence, Dans les Bouches du Rhône,  pour  «Printemps ».

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 18:21

                                                          H O R I Z O N

                                     Association culturelle et artistique

        PALMARES DU GRAND PRIX DE POESIE 2010

                    DE LA VILLE D’AIX EN PROVENCE

Poésie Classique

                                                Prix Roi René

Monsieur André PELISSERO , La Destrousse,  dans les Bouches-du-Rhône,  pour «Quand je sens mon vieux corps».

                                                Prix Mirabeau

Madame Yvonne NAVE, de Eyguières dans les Bouches-du-Rhône,  pour «La source du Poète».  

                                                Prix Sextius 

 Monsieur Guy VIEILFAULT , de Croissy-Beaubourg, dans la Seine-et-Marne, pour  «Ces mots d’hier».

Poésie régulière contemporaine et néoclassique

                                                Prix Rotonde

Madame Véronique FLABAT-PIOT, de Erquelinnes, en Belgique,  pour  «La lumière d’amour».

                                                Prix Quatre Dauphins

Monsieur René F. BAUDOIN, de Châteauneuf le Rouge dans les Bouches du Rhône, pour

«Ce temps».  

                                                PrixFontaine d’Argent

Monsieur Pierre LEBRUN, de Mauvezin dans le Gers, pour  «En rêvant sur deux rimes …».

Poésie Libérée

                                                Prix Sainte Victoire

Madame Nicole ROBERT, de Varennes-sur-Allier, dans l’Allier, pour «Premières flambées ».

                                                Prix de Luynes

Madame Véronique FLABAT-PIOT, de Erquelinnes, en Belgique,  , pour «Etre ce Feu».

                                                Prix Vauvenargues

Monsieur Guillaume RIOU, de Annecy  en Haute-Savoie, pour «Flammes fatales».

Prix « Henri-Bernard ABRAN » Jeunes Poètes de 16 à 18 ans  

Mademoiselle Béatrice GUERITAULT, de Puyricard (AIX en Provence) dans les Bouches-du-Rhône, pour «Amnésie partielle»

Prix « Petit Prince » Jeunes Poètes de moins de 13 ans  

Mademoiselle Yelena  MACKOWIACK , De  Velaux, Dans les Bouches du Rhône,  pour  «La Poésie »

Le Prix des Jeunes Poètes de 13 à 15 ans n’a pas été attribué, le jury a estimé que les textes présentés dans cette catégorie, même s'ils ne manquaient pas d'intérêt, n'avaient pas le niveau requis pour être primés.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 17:14

                                                          H O R I Z O N

                                     Association culturelle et artistique

         PALMARES DU GRAND PRIX DE POESIE 2009

              DE LA VILLE D’AIX EN PROVENCE

Grand Prix de Poésie de la Ville d’Aix en Provence

Monsieur André PELISSERO , La Destrousse,  dans les Bouches-du-Rhône, pour « Andromède au rocher» ,  « Palette en main » et « Le tourbillon de la vie » en  Poésie Classique.

Poésie Classique

                                                Prix Roi René

Madame Yvonne NAVE, de Eyguières dans les Bouches-du-Rhône,  pour « Le Vagabond ».

                                                Prix Mirabeau

Madame Alice HUGO, de Calvisson dans le Gard, pour « Ecritoire marin ».  

                                                Prix Sextius 

 Madame Véronique FLABAT-PIOT, de Erquelinnes, en Belgique, pour  « Ma plénitude ».

Poésie régulière contemporaine et néoclassique

                                                Prix Rotonde

Monsieur Guy VIEILFAULT , de Croissy-Beaubourg, dans la Seine-et-Marne, pour  « Syrian Song ».

                                                Prix Quatre Dauphins

Madame Patricia LACUBE MERENNA, de Bédarieux dans l’Hérault, pour «Heureux celui qui peut».  

                                                PrixFontaine d’Argent

Madame Véronique FLABAT-PIOT, de Erquelinnes, en Belgique, pour  « Le vieil amant ».

Poésie Libérée

                                                Prix Sainte Victoire

Madame Marie-José BERTAUX , de  Mons dans la Haute-Garonne, pour « Fin de conte ».

                                                Prix de Luynes

Madame VETTE DE FONCLARE, de Lambesc dans les Bouches-du-Rhône, pour « Dans les ruines de Saint Maime ».

                                                Prix Vauvenargues

Madame Patricia LACUBE MERENNA,de  Bédarieux dans l’Hérault, pour «Notre château ».

Prix « Horizon » du Jeune Poète

Mademoiselle Béatrice GUERITAULT, de Puyricard dans les Bouches-du-Rhône, pour « Immergée »

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